Syndrome du canal carpien, Doigt à ressaut, Maladie de Dupuytren, rhizarthrose ou arthrose du pouce. Nous traitons toutes les pathologies liées à la main.
Notre proximité au centre hospitalier SOS Mains de Lesquin nous permet de suivre les évolutions de ces pathologies et ainsi adapter nos techniques et nos équipements en fonction.
La rhyzarthrose ou arthrose de la base du pouce (articulation trapézo-métacarpienne) est une pathologie extrêmement fréquente, prédominant chez la femme. Elle occasionne des douleurs et un manque de force puis se développe progressivement une déformation du pouce. La rhizarthrose peut provoquer une gêne majeure aux gestes quotidiens de la main, et devenir un véritable handicap.
Dans les formes de début, les traitements anti-inflammatoires, une petite attelle thermoformée prenant le pouce et immobilisant l’articulation, éventuellement des infiltrations sous contrôle radiographiques peuvent atténuer durablement le handicap.
A un stade ultime la base du pouce craque et devient douloureuse au moindre mouvement; dans ces conditions il y a indication chirurgicale.
Le traitement médical suffit dans 90 % des cas. En cas d’échec, de nombreuses techniques chirurgicales peuvent être proposées, comprenant des ostéotomies, ligamentoplasties et poses de prothèses.
La maladie de Dupuytren est une maladie évolutive qui entraîne une flexion progressive et irréductible d’un ou plusieurs doigts de la main. Cette contracture chronique touche préférentiellement les quatrième et cinquième doigts. L’atteinte est handicapante dans sa forme sévère, mais généralement indolore. L’origine est inconnue, des formes familiales existent et sont souvent sévères et les patients diabétiques sont plus touchés que la population générale.
L’évolution est longue et s’étale habituellement sur plusieurs années. La maladie de Dupuytren est indolore mais il peut exister parfois des poussées évolutives aiguës douloureuses.
Les causes de la maladie étant inconnues, aucun traitement n’existe à ce jour, outre la chirurgie. En effet, lorsque la rétraction empêche l’extension complète d’un ou plusieurs doigts, une opération est alors envisagée. Elle est destinée à redonner de l’amplitude de mouvement au doigt touché et à limiter le risque de propagation à d’autres doigts.
Considérées à tort comme des fractures mineures, les fractures des métacarpiens, en cas de traitement incorrect, aboutissent immanquablement à une raideur d’un ou plusieurs doigts, entravant alors gravement la fonction de la main.
Or, le traitement orthopédique et la pose d’attèles adaptées, à condition d’être suivi et contrôlé, permet de traiter aisément la plupart de ces fractures avec de bons résultats.
La main permet à la fois la prise large (empaumement), et le ramassage des petits objets, grâce à l’extrême mobilité des doigts.
La prévention de l’enraidissement des doigts doit donc être le principal souci de celui qui traite une fracture des métacarpiens ou des phalanges. Pour cette raison, l’immobilisation de ces fractures ne doit jamais dépasser vingt et un jours.
Les muscles qui servent à plier les doigts sont les muscles fléchisseurs. Ils permettent de bouger les doigts par l’intermédiaire de « cordes » ou tendons, qui relient les muscles à l’os.
Une plaie profonde sur la paume de la main, des doigts ou du poignet peut blesser les tendons fléchisseurs. La plaie peut paraître simple au premier aspect, mais est en réalité beaucoup plus importante en profondeur. Un tendon sectionné peut entraîner des douleurs et une gêne, et peut secondairement se rompre complètement.
Votre chirurgien vous conseillera pour envisager la chirurgie. Il existe de nombreuses façons de réparer un tendon sectionné.
Un programme de rééducation contrôlée avec mobilisation limitée est décidé dans les premières semaines après la réparation tendineuse, il est fondamental de travailler en étroite collaboration avec le kinésithérapeute spécialisé et votre chirurgien pour bien comprendre les principes de cette rééducation et les suivre correctement.
La réparation tendineuse peut se rompre secondairement si la main est utilisée trop tôt ou si les principes de rééducation ne sont pas suivis convenablement. Pour améliorer la fonction de la main, un appareillage temporaire, réalisé « sur mesure » peut être nécessaire.